
Bandeau sur les yeux, ils devaient repérer, au toucher, un arbre. Plus loin, ils pouvaient enlever le bandeau pour essayer de retrouver leur arbre, celui qu’ils avaient rencontré avec leurs mains. Ce fut un moment fort, même si quelques-uns ont marché dans le bonheur, le petit bois étant aussi un lieu apprécié des chiens.
Ils ont recréé des farandoles de feuilles au sol, et aussi dessiné un arbre sur une page, sans crayons, mais avec des herbes et de la terre frottée. En revenant par les ribins, Danielle leur a remis un carton collant pour qu’ils partent à la quête des couleurs de l’automne et se concoctent une palette chromatique. Quant à l’escale de paréidolie (ou l’art de voir des visages partout), ça en a amusé plus d’un, sur les arbres du terrain de jeux !
Ouest-France - Brigitte Juricic - vendredi 16 novembre 2018