
Un spectacle musical et décoiffant
Avec un sens du burlesque, décoiffant autant que jubilatoire, on redécouvre que le livre contient tous les rêves et les sentiments, qu’il peut faire rire, pleurer, ou peur, mais qu’il appartient à tous. Les musiques sont soigneusement choisies : une valse de Chopin calme les corps avant qu’ils s’embrasent sur des rythmes de jazz. Et cet index que l’on mouille pour tourner les pages, finira faire exploser les livres en gerbes de feuilles, rappelant qu’ils ne sont pas un objet de dévotion mais un compagnon que l’on peut corner et salir pourvu qu’on le lise. Le public ne s’y est pas trompé, offrant une véritable ovation aux artistes.
Le Télégramme - Jean-Pierre Gaillard - lundi 18 septembre 2017