
Une rencontre, entrecoupée de lectures, organisée par l’association Rhizomes, basée à Douarnenez, qui accueille Virginie en résidence pour deux mois.
Créée il y a trois ans, sa maison d’édition, qui compte aujourd’hui 15 titres, fabrique de beaux livres sur le mouvement, l’exil ou le voyage.
Virginie Symaniec, qui fut auparavant chercheuse sur la terre de ses grands-parents, la Biélorussie, dit avoir eu trop longtemps l’impression de « bêcher une terre gelée », et s’attache aujourd’hui à retrouver l’humour, l’enfance et le féminin au travers de ses livres colorés, joyeusement illustrés, « qui ne rentrent pas dans les étagères ».
Éditeur indépendant, un beau métier dont elle est fière mais dont elle rappelle toutefois les difficultés économiques, elle qui a fait le choix d’aller à la rencontre des lecteurs et de vendre ses livres sur les marchés, « aux prix d’un producteur de lait ».
Par ailleurs, elle écrit, et a publié Les esprits moldaves voyagent-ils toujours en bus vers l’Ukraine ?, une nouvelle désopilante sur le voyage.
Certains de ses livres sont désormais disponibles à la médiathèque.
Ouest-France - Annick Morel - samedi 22 octobre 2016