
Contrôle inhibitoire
Les deux langues sont actives en même temps mais, grâce à un contrôle inhibitoire, elles n’entrent pas en concurrence. Plus le bilinguisme est enseigné tôt et meilleur sont le contrôle et la régulation de l’activité du locuteur. Les bénéfices de cette pratique à long terme sont indéniables : contrôle cognitif renforcé, meilleure flexibilité mentale et, semble-t-il, vieillissement moins rapide. La difficulté, dans l’enseignement chez les jeunes enfants élevés dans une famille monolingue, est de maintenir l’envie de l’autre langue et le sentiment de son importance.
Le Télégramme - Jean-Pierre Gaillard - vendredi 25 mars 2016