
La libération de l’imaginaire
Ce sera ensuite Savinien de Cyrano, dit « de Bergerac », Marie Shelley et son Frankenstein. Darwin, enfin, fait perdre à l’homme son tuteur divin et libère définitivement l’imaginaire. Mais la question se pose : entre la science et la fiction, qui influence l’autre ? Combien de pistes et d’idées les scientifiques ont-ils trouvées dans les 62 romans de Jules Verne ? Chez Stevenson et dans les grands thèmes cernés par H.G. Wells : la génétique, les machines, la chimie et les extra-terrestres ? Aidé d’une documentation faite d’ouvrages, de maquettes et de robots, Sydney Bernard a présenté, d’Hippocrate à Einstein, en passant par Gutenberg, Copernic, Lavoisier, Mendel ou Pasteur, l’aventure de la science vue par un artiste, en faisant sien le mot d’Einstein : « Si une idée n’est pas absurde, elle est sans espoir ».
Le Télégramme - Jean-Pierre Gaillard - mercredi 17 février 2016