
"Une nouvelle langue"
« La communication bienveillante est comme une nouvelle langue et il faut du temps pour l’apprendre », a-t-elle rassuré les participants. Avec des exemples concrets (boîte à peur, cartes, roues d’émotion, dés), elle a insisté sur l’importance du jeu et le besoin du contact physique. Il faut éviter d’enfermer un enfant sous une étiquette (« colérique », « fainéant »), car il fera tout pour y rentrer, mais valoriser tout ce qui l’en écarte. Faire confiance, remonter l’estime de soi de l’enfant, sanctionner plutôt que punir, le responsabiliser, trouver sa juste place sans laxisme ni autoritarisme et, surtout, apprendre à être bienveillant avec soi-même pour l’être avec les autres.
Le Télégramme - Jean-Pierre Gaillard - dimanche 4 octobre 2015